Dernièrement, faisant des farfouillages sur Wikipédia, je
suis arrivé par hasard sur une page faisant mention de l’art dégénéré.
Évidemment, ma curiosité a été instantanément piquée. L’art dégénéré fut une
étiquette adoptée par le régime nazi.
«
Art dégénéré (en
allemand :
Entartete Kunst) était la plateforme officielle adoptée par le
régime nazi pour interdire l'art moderne en faveur d'un
art officiel appelé l'art héroïque ».
La théorie était la suivante : l'art héroïque a symbolisé l'art
racial pur, la libération de la déformation et de la corruption, alors
que les modèles modernes déviaient de la norme prescrite de la beauté
classique. Les artistes de races pures ont produit l'art racial pur, et
les artistes modernes d'une contrainte raciale inférieure ont produit
les travaux qui étaient dégénérés. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_dégénéré#Les_styles_incrimin.C3.A9s
Dans ce lot nous retrouvons les styles suivants :
Alors, les prochains thèmes de ma série sur l’histoire de
l’art seront consacrés à ces courants dits « dégénérés ».
Et pour aujourd’hui, nous débutons avec le Dadaïsme.
Dada ou
dadaïsme est un mouvement intellectuel, littéraire et artistique qui, pendant la
Première Guerre mondiale, se caractérise par une remise en cause, à la manière de
table rase, de toutes les conventions et contraintes idéologiques, esthétiques et politiques.
Le dadaïsme connaît notamment une rapide diffusion internationale.
Ce mouvement met en avant un esprit mutin et caustique, un jeu avec
les convenances et les conventions, son rejet de la raison et de la
logique, et marque avec son extravagance notoire sa dérision des
traditions et son art très engagé. Les artistes se voulaient
irrespectueux, extravagants en affichant un mépris total envers les
« vieilleries » du passé. Ils cherchaient à atteindre la plus grande
liberté d'expression, en utilisant tout matériau et support possible.
Ils avaient pour but de provoquer et d'amener le spectateur à réfléchir
sur les fondements de la société. Ils cherchaient également cette
liberté dans le langage, qu'ils aimaient
lyrique et
hétéroclite.